Gemma Harper est une jeune New-Yorkaise ambitieuse dont les certitudes vacillent à la mort de sa mère. C’est au cœur d’une Normandie inconnue que ses pas vont la guider à la découverte de ses origines cachées, liées à celles de Philippine, femme au destin romanesque durant la Seconde Guerre mondiale. 2000, Gemma est une jeune New-Yorkaise vive, séduisante, pragmatique, travaillant avec passion dans l’entreprise familiale de produits alimentaires. A la mort de sa mère, elle découvre que sa « vraie » grand-mère était française ; elle décide alors de partir, seule, sur ses traces. Ce voyage à la recherche de ses origines la conduit en Normandie. En sillonnant la région, Pont-l’Evêque, Le Havre, Barfleur, Colleville, l’Américaine recueille les témoignages de ceux qui ont connu Philippine. Tout commence en 1944, quand, en faisant du marché noir à Deauville, la jeune Normande rencontre Ethan, un GI, cajun de Louisiane. Deux destins de femmes, deux continents, deux époques… L’une est en quête, la seconde se raconte. Gemma trouvera un nouveau sens à sa vie et comprendra comment Philippine a payé le prix de sa liberté. Avec en filigrane cette question douloureuse : pourquoi a-t-elle abandonné sa fille aux Etats-Unis ?
Mon avis :
Depuis toujours, j'aime beaucoup l'histoire et également lire des romans à double temporalités. Je suis assez "obsédée" par la seconde guerre mondiale, comme si j'essayais de comprendre le pourquoi de tant d'horreurs. Alors ce roman de Karine Lebert avait, sur le papier, tout pour me plaire, d'autant plus qu'on allait y parler des GI, du débarquement en Normandie...
Pourtant ma lecture de ce roman, premier tome d'une duologie, a été plutôt difficile. Heureusement qu'il s'agissait d'une lecture commune, sinon je l'aurai abandonné dès le sixième chapitre.
Habituellement, dans ce type de récit, je suis souvent plus attachée à la période dans le passé. Mais là, heureusement que la période moderne, où l'on suit Gemma était là pour sauver les meubles.
Je n'aime pas être négative sur un roman, car l'auteur a, la plupart du temps, travailler son texte, y a mit toutes ses "trippes" comme on dit.
Certes la plume de l'auteur ici est fluide, mais j'avoue que c'est peut-être un peu trop. J'ai, par exemple, trouvé que les dialogues n'étaient pas crédibles du tout, notamment ceux ce situant en 1944. J'avais parfois l'impression d'être la spectatrice d'un mauvais soap-opéra ! Vous savez le genre "Amour, gloire et beauté" ! Je levais les yeux au ciel, j'étais exaspérée.
Concernant l'histoire en elle-même, j'ai été déçue. Et oui, désolé.
L'auteur aurait pu en faire un récit tellement intéressant où j'aurai appris des choses sur le débarquement, sur les GI etc... Je pensais vraiment que j'allais être entrainée dans une quête du passé pour se trouver. Mais non, finalement ce roman est plus une romance qu'un roman historique.
Quant aux personnages, tous plus fades et insipides les uns que les autres. Gemma est celle avec qui j'ai le plus accroché mais malheureusement je ne me suis attachée à aucun personnage. Et ça manque cruellement quand tu as déjà une histoire qui ne vaut pas le coup.
Je suis vraiment triste de ne pas avoir apprécié cette lecture, mais bon beaucoup d'autres lecteurs l'ont apprécié et il a trouvé son public.
Une chose est sûr, je ne lirai pas le second tome.