jeudi 18 juin 2020

Un petit voyage en Italie...

Cela fait quelques temps que je ne lis plus les quatrièmes de couverture, que j'essaie de ne pas trop en savoir sur le sujet d'un roman que je souhaite lire. J'aime de plus en plus partir à l'aveuglette dans une histoire et me laisser porter par elle et par ses personnages. 

De ce nouveau roman de Serena Giuliano, je ne savais rien ou presque. Je savais juste que nous serions en Italie et que ce roman parlait surtout de femme. Et hop, ça a suffit pour moi, pour me donner envie de m'y plonger corps et âme. 

Mamma Maria est le second roman de l'autrice qui a été publié. Je n'ai pas encore lu son premier, mais vu ce que j'ai ressenti avec la lecture de cette nouveauté, j'ai déjà prévu de le lire bientôt. 
Mamma Maria, c'est un café de village italien. Maria c'est la tenancière du-dit café. Et c'est un des personnage féminin que l'on suit dans ce roman. Maria c'est vraiment la mamma italienne dans toute sa splendeur. Du moins l'image que nous nous en faisons. Elle est généreuse, sanguine, parle fort et à toujours raison et elle se donne entièrement à ses petits (comprendre par là tous les habitués du café). J'ai aimé ce personnage complexe  et qui malgré son âge, n'hésite pas à se remettre en question, à s'interroger et à changer quand elle comprend qu'elle est sur une mauvaise pente. 

Sofia, c'est l'autre personnage central de ce récit. Qu'est-ce que je me suis sentie proche d'elle, même si nous n'avons pas forcément le même point de vue sur certaine question. Mais son amour des autres, sa joie de vivre, sa passion m'ont fait me rapprocher d'elle et la voir comme une meilleure amie. Elle a son caractère, sait se qu'elle veut. C'est une femme engagée et c'est ça aussi que j'ai aimé. Elle aide les autres, elle est attentive et elle a un cœur immense. 

Je ne vais pas rentrer en détail sur l'histoire de ce roman; histoire de ne pas vous gâcher la découverte. Ce que je peux vous dire c'est que ce fut une très belle lecture. Émouvante, drôle (qu'est ce que j'ai ris parfois), j'ai pleuré aussi, je me suis révolté aux côtés de Sofia, Raffaella, Souma et Franco. 
Il n'y a rien de pire que la bêtise humaine et que la peur de ce qu'on ne connait pas pour nous rendre mauvais et faire faire les pires choses aux être humains. 
Comme je suis heureuse que Serena Giuliano ait écrit ce livre, sur ce sujet. C'est, malheureusement, encore et toujours d'actualité. Le raciste est une maladie insidieuse et douloureuse, qui détruit, qui ravage. La raciste est une lèpre honteuse, et ce livre, je l'espère aidera les gens à prendre conscience qu'il faut éradiquer cette maladie. 

La plume de Serena Giuliano est vraiment agréable et communicatrice de sentiments. Elle arrive a vraiment développer en nous des sentiments puissants, qui rendent vivant cette histoire. Car même si celle-ci est une fiction, ne nous voilons pas la face, cette histoire existe réellement avec d'autres personnages. 
Comme c'est beau et bon de voir des personnes qui, avec peu, font beaucoup et surtout avec amour. 
Et comme j'aime cette Italie solidaire, qui tend la main, qui sent bon le limoncello et qui a le goût de bonnes pâtes bien goûteuse ! 
M’asseoir en terrasse du café de Maria, et regarder vivre tout ce petit monde à été un bien agréable moment de lecture. 


Mamma Maria par Serena Giuliano
Editions Le Cherche midi, mars 2020
235 pages


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